
Programme d'Intégration sociale H/F (Avril)
Changement des pratiques pour préserver l’activité socioéconomique au village en pays de Cameroun
Objectif : Sensibiliser la jeunesse sur les dangers de la radicalisation - Fiche 4
Origine de la réflexion
Le programme PEJVA-L fait la promotion de l’entreprenariat des jeunes qui désirent représenter le Groupe PEJVA-L qui a été créé en 2019 par le Comité Central de l'AGCE (CCA) International pour promouvoir l’insertion socioculturelle, économique et artistique des jeunes de l’Organisation au Cameroun.
L'intégration se fait par le biais d’une mobilisation sociale et d’un encadrement technique et financier, en vue d’en faire le moteur véritable du développement local du pays et combattre efficacement la radicalisation de la jeunesse défavorisée. Le groupe aide la jeunesse à travers des activités allant contre la délinquance, le vol, l’immigration clandestine, la prostitution… grâce à la formation technique pratique et à l'accompagnement pour l’autonomisation socioculturelle, économique, artisanale et artistique des couches vulnérables féminines local es et étrangères...
Au côté du groupe PEJVA-L on a aussi le GEAJ-F et le DGPE-I dont les objectifs généraux sont d’assurer l’insertion socio-économique et l’accompagnement technologiques des jeunes ruraux des villes et bidonvilles du Cameroun, par la formation rapide simplifiée et l’accompagnement des jeunes défavorisés dans la fabrication et la vente des services produits à travers des projets ayant bénéficier d’un crédit financier, notamment, dans le secteur de la fabrication des services et transformation des produits locaux en articles vendus. De 2019 jusqu’en 2021, le nombre de jeunes mobilisés inscrits par le groupe PEJVA-L est resté stable, mais régulièrement, les membres du Comité Directeur d’AGCE (CDA), incitent les jeunes à s’inscrire en nombre élevé en constituant leur groupe et équipe composée de techniciens, considérant le PEJVA-L comme devant faire émerger leurs ambitions en des résultats positifs socioéconomique sans prendre des risques inutiles.
Comme prévu, poussés par le nombre de membres déjà sélectionnés, les jeunes inscrits ont augmenté au fil des ans. Pendant ce temps, le nombre de jeunes à financer stagne, et reste figé sur zéro financement. Cette infériorité peut être due au montant à allouer aux micro-projets qui accompagnent un groupe et dont les pouvoirs publics, partenaires locaux et internationaux tardent à nous allouer des fonds pour cause d’absence « d’agrément d’ONG » que le Bureau Exécutif et le Comité Central d’AGCE espèrent obtenir du MINISTER DE L’ADMINITRATION TERRITORIAL ET DE LA DECENTRALISATION (MINATD) en 2021.
Cet agrément d’ONG pourrait à suffisance assurer à AGCE, des soutiens en financements des jeunes demandeurs, pour leur projet, à installer en auto-emploi, et qui ne baissaient pas les bras pendant que le nombre de jeunes demandeurs augmentait. Le PEJVA-L a permis à près de 50 jeunes et 02 GIC agricoles/avicoles des jeunes, de développer des initiatives installées en auto-emploi sur la période 2019-2021 dans la région du Littoral, ils pourront les stabiliser et étendre les activités du groupe à 150 cadres d’auto-emplois des jeunes voire plus dans les départements du Wouri, du NKAM, de la SANAGA MARITIME, du MUNGO, du SUD OUEST et NORD-OUEST durant la période 2021-2024, grâce à un financement cumulé de plus de 861 millions à 40 milliards de FCFA attendus, provenant des soutiens locaux et internationaux. Tout comme le GEAJ-F, le PEJVA-L, le DGPE-I… a eu à proposer le placement de plus de 50 cadres des jeunes en auto-emplois, les soutiens attendus pourront permettre aux différents groupes d’activités d’AGCE de placer ainsi plus de 56 000 jeunes en centre de formation puis en auto-emplois directs et indirects (sur les chantiers physiques et sur les plateformes socioéconomiques numériques professionnelles personnalisées en ligne) d’ici 1 à 5 années.
Ce qui permettra de créer de nombreux emplois directs et indirects, soit en moyen plus de 1200 emplois directs par an et 4 800 emplois indirects (en ligne, en intérimaires) d’ici 2022 à 2026. La jeunesse reste la couche sociale la plus touchée par le chômage, selon les dernières Enquêtes sur l’Emploi et le Secteur Informel (de 2005 et 2010). Entre 2005 et 2010, le sous-emploi global des 15-35 ans a connu une hausse, tout comme les emplois vulnérables et le taux de bas salaire. Les immatriculations des moins de 35 ans ont connu une véritable hausse, passant de près de 40 000 en 2012 à plus de 190 000 en 2014, facteurs qui encouragent la montée rapide des flux migratoires de la jeunesse allant vers les pays occidentaux ainsi qu’il semble justifier la radicalisation des jeunes, que voudrait contribuer à déradicaliser les Groupes d’activités d’AGCE pour réduire ces fléaux chez les jeunes camerounais à travers le PEJVA-L.
Atelier - Intervenant social H/F
Sensibiliser la jeunesse sur les dangers de la radicalisation - Fiche 4
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Les étapes
De nombreux créneaux destinés aux activités agropastorales bios modernes et technologiques sont initiés par les groupes d’AGCE, intégrant les jeunes dans les groupes et équipes d’associations d’AGCE pour agir en 2021-2026.
Les activités du PEJVA-L dans cette filière, permettent d’alimenter de même d’une fruitière, les Restaurant de Cœur, grâce au centre agroalimentaires d’auto-emploi qui recrute des utilisateurs directement sur le terrain des activités et indirectement sur des plateformes socioéconomiques numériques socioprofessionnelles qui administrent les activités des jeunes autoentrepreneurs.
Puis, rapidement les jeunes agriculteurs conventionnels pourront s’intéresser à ces niches d’activités du PEJVA-L et du GEAJ-F pour assurer les ventes puis les formations de leur groupes et équipes, plus les activités suivront un axe pratique. Au-delà des activités rentables, des formations, il y a de même beaucoup de discussions et d’échanges au sein des groupes régionaux et départementaux du PEJVA-L. Les inscrits (adhérent(e)s) confrontent leurs méthodes.
Parallèlement, le PEJVA-L peut continuer à organiser les activités sur des thèmes très variés visant un large public de producteurs jeunes (Restauranciers, diététiciens, éleveurs, agriculteurs…). Plus les activités s’ouvrent sur le plan de la région du Littoral et plus vite elles s’étendront aux 9 autres régions du pays.
Les résultats
Les jeunes encadrés par les activités notamment celles issues de l’implémentation des projets ayant été sélectionnés localement, pourront continuer à garder ainsi une activité socioéconomique au Pays. La réflexion sur des méthodes alternatives a amené les adhérents à trouver des solutions à d’autres domaines dérivés de leur activité principale tels que le séchage du manioc, le poisson fumé, le maïs séché et transformé, la transformation du beur de charité en produit manufacturé, les arachides séchées et transformés en pate, le haricots séchés et conditionné… le but de les transformés en innocuités d’aliments a été de destiner ces produits à la vente sur le marché de la consommation locale et internationale pour l’alimentation des humains (familles de paysans et aux consommateurs) et animaux.
Le nombre d’adhérent(e)s au PEJVA-L reste stable, il devrait fortement augmenter avec l’accroissement de l’activité d’ici 2026. Les responsables du PEJVA-L gardent cette expérience que des échanges avec les agriculteurs biologiques et les consommateurs locaux et internationaux offrent plus de valeur ajoutée à leur service au niveau régional, national et international. Le PEJVA-L montera en 2022 la formation d’un cadre destiné à la « prospective ».
Les enseignements
Les responsables et quelques adhérents devront savoir saisir une demande nouvelle dans leur environnement proche et en faire une opportunité de travail et d’affaire. Ils pourront adapter leurs activités aux besoins socioéconomiques du territoire camerounais. Malgré cette évolution, le PEJVA-L reste un cadre fidèle à la valeur à laquelle elle applique des nouvelles performances pour son utilité : échanges, discussions, débats. Il continuera de proposer des actions susceptibles d’intéresser la totalité des jeunes conventionnels et autoentrepreneurs jusqu’à l’atteinte de ses objectifs en 2026.